Les solutions en matière d’absentéisme au travail

Les solutions en matière d’absentéisme au travail

mars 13, 2023 Non Par Alison FARADAY

L’absentéisme fait référence au phénomène d’absences répétées au travail alors que la présence est requise. Les absences à répétition constituent une véritable source de souci pour l’employeur, car les conséquences peuvent être multiples pour l’entreprise. Il existe des solutions pour limiter l’absentéisme, le réduire et même le prévenir.

Connaître le taux d’absentéisme

En premier lieu, il faut évaluer le taux d’absentéisme de l’entreprise. Pour cela, il faut diviser le nombre d’heures d’absence sur une période par le nombre d’heures travaillés en théorie sur la même période. Le tout est à multiplier par 100. Le résultat permet de déterminer le degré d’absentéisme dans l’entreprise. Généralement, un taux d’absentéisme de 4 % est normal si un taux supérieur ou égal à 8 % ne l’est pas.

Suivre les absences

Il existe plusieurs outils pour suivre les absences des salariés. Ainsi, la gestion des temps et activités constitue un enjeu majeur pour une entreprise. Elle permet d’effectuer un suivi précis des salariés. Elle comprend le pointage, la gestion des présences et des absences, le suivi des activités, voire la gestion des plannings. A travers un reporting détaillé, l’employeur peut mesurer l’absentéisme au travail et identifier les employés récidivistes.

Instaurer une bonne politique de ressources humaines

Une politique de ressources humaines de qualité influe positivement sur l’absentéisme au travail. La considération témoignée aux salariés, un environnement propice à l’épanouissement personnel ainsi que la mise en place de conditions de travail optimales, favorisent la diminution de l’absentéisme. En effet, si les salariés se sentent bien et appréciés à leur juste valeur, ils veilleront à éviter les absences.

Ecouter, communiquer et motiver

Il est important de rester à l’écoute des salariés et de leur offrir la possibilité de s’exprimer quand ils en ressentent le besoin. Dans la pratique, les salariés ont besoin de se sentir considérés, pour influencer positivement leur présence au travail. Par ailleurs, il faut motiver les employés. L’employeur peut proposer des challenges, des primes et des perspectives d’évolution.

Adapter les modes d’organisation

Pour anticiper l’absentéisme au travail, il peut être nécessaire de revoir les modes d’organisation et de fonctionnement de l’entreprise. A titre d’exemple, il peut être envisagé d’autoriser les employés à profiter de quelques jours de télétravail par semaine, pour réduire l’absentéisme. Aussi, il faut prêter une attention toute particulière aux requêtes des salariés.

S’entretenir avec un employé après une absence

En cas d’une absence de courte ou de longue durée, il faut organiser un entretien avec le salarié absent à son retour. L’objectif d’un tel entretien n’est pas de contrôler la véracité de son absence. L’entretien vise à connaître l’état d’esprit du salarié, sa motivation à retrouver son poste et l’informer de ce qu’il s’est passé durant son congé. En cas d’absence injustifiée, la fermeté est de rigueur. Il faut dissuader le salarié de récidiver et décourager ses homologues de l’imiter.

Accompagner le retour du salarié

Si un salarié a été absent pendant une longue période, il faut accompagner son retour d’activités. L’entretien réalisé préalablement met en place les actions concrètes à réaliser pour éviter tout risque de rechute.

Les sanctions en cas d’absentéisme au travail

L’absentéisme peut être sanctionné s’il est trop fréquent et s’il est injustifié. Généralement, tout salarié qui ne justifie pas son absence par un motif valable, commet une faute dans l’exécution de son contrat de travail. A ce sujet, l’employeur dispose d’un panel de sanctions allant de l’avertissement au licenciement, en passant par la rétrogradation et la mutation.

Les sanctions disciplinaires sont de rigueur avec des employés récidivistes et dont l’absence injustifiée dure plus de 4 jours. Ainsi, au bout de 48 heures minimum, l’employeur peut lui adresser une lettre de mise en demeure. Celle-ci demande au salarié de reprendre son poste ou de justifier son absence. Aussi, une procédure de licenciement peut être enclenchée si la situation perdure ou se détériore.